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Christoph Wiesner, renouveau et fidélité

Publié le , par Sophie Bernard

Le nouveau directeur des Rencontres d’Arles axe sa première édition autour de sujets qui font débat, comme les questions d’identité, et fait la part belle à une vision plurielle du médium photographique.

© Jérémie Bouillon Christoph Wiesner, renouveau et fidélité
© Jérémie Bouillon
Comment s’est opéré le passage de relais avec l’ancien directeur, après une année 2020 où le festival s’est résumé à deux soirées au Théâtre Antique ? Avec Sam Stourdzé, la période de transmission a été plutôt brève –  le Covid-19 étant passé par là  –, mais loin de moi l’idée de repartir de zéro. Il m’a semblé important de m’appuyer sur les fondements du festival et de garder l’esprit d’Arles tout en apportant de nouvelles perspectives. Ce qui fait la richesse des Rencontres, c’est le large éventail de propositions. Et je souhaite maintenir l’équilibre entre passé et présent, entre connu et découverte. Avec une vingtaine d’expositions, l’édition 2021 est moins étoffée que les précédentes. Est-ce en raison des contraintes ? Pour une part, oui, car certains lieux sont trop petits ou labyrinthiques. Pour compenser, nous allons davantage investir les jardins, comme celui près de la gare, déjà utilisé dans le passé, où il y aura trois expositions. S’en ajoute un nouveau, proche du Théâtre Antique, où seront exposés des grands tirages de Corée du Nord de Stephan Gladieu, de façon à mettre le visiteur dans la situation du photographe. Mais cette idée de format…
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