Galeriste spécialisé en tapis anciens à Anvers, secrétaire général de la Brafa depuis une quinzaine d’années, membre du conseil d’administration depuis 2015, l’homme en est à sa 64e participation à une foire qui fête son 65e anniversaire.
Quelles ont été les mutations majeures de la Brafa depuis sa création ? Disons que la plus importante a eu lieu quand nous avons quitté le palais des Beaux-Arts à Bruxelles, très belle architecture de Victor Horta, mais pas très pratique pour y installer de longs corridors et recevoir plus d’exposants, pour emménager en 2004 à Tour & Taxis, un bâtiment industriel beaucoup plus spacieux qui nous a permis de passer de quarante-cinq exposants, principalement belges, à 133 à l’heure actuelle dont 83 viennent d’autres pays. Outre le point de vue géographique, c’est aussi une mutation vis-à-vis de l’internationalisation de la foire. Au fil des années, nous avons veillé à ce que la qualité soit toujours au rendez-vous. Tous les objets sélectionnés sont authentifiés par une commission d’experts, et avant l’ouverture de la foire, il y a un tour d’inspection pour savoir si certaines pièces vouées à être exposées ne sont pas inscrites en tant qu’objets volés ou spoliés. Parallèlement à cela, nous sommes passés en quarante ans de 10 000 à 70 000 visiteurs, ce qui peut être considéré à ce jour…
com.dsi.gazette.Article : 12654
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.