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Chelsea, toujours au cœur du marché mondial

Publié le , par Alain Quemin

Dans le quartier phare de l’art contemporain à New York, la croissance des galeries se poursuit et la concurrence se cristallise autour d’un enjeu majeur : la peinture.

Katharina Grosse (1961), Untitled, 2016, acrylique sur toile 390 x 220 cm © KATHARINA... Chelsea, toujours au cœur du marché  mondial
Katharina Grosse (1961), Untitled, 2016, acrylique sur toile 390 x 220 cm
© KATHARINA GROSSE UND VG BILD-KUNST, BONN 2017. COURTESY GAGOSIAN.
Chaque année, le calendrier des galeries d’art contemporain est davantage rythmé par les foires. Pour celles-ci, il faut disposer d’œuvres fortes, tant pour franchir l’étape de l’acceptation par le comité de sélection que pour surpasser ses concurrents. De plus en plus, les expositions en galerie tendent à occuper une place secondaire, la part des ventes occasionnées dans ce cadre diminuant. Dans certaines grandes métropoles dépourvues d’un tissu dense de collectionneurs, comme Berlin, les présentations en galerie deviennent souvent le moyen d’entretenir l’image contemporaine. Même à l’occasion du gallery week-end , qui se tient chaque année au printemps et qui est censé attirer les acheteurs en nombre beaucoup plus important, bien des enseignes tentent surtout de convaincre les acteurs du monde de l’art contemporain et en particulier les décideurs, qui composent les comités de sélection des foires de l’audace de leur programmation. Dès lors, il n’est pas rare que les espaces des galeries soient investis d’installations ou d’autres œuvres difficiles à vendre. À Paris, le marché est beaucoup plus consistant, mais…
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