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Charles Personnaz, à l’école des conservateurs

Publié le , par Sarah Hugounenq

Le 16 mai, l’Institut national du patrimoine soufflait ses 30 bougies les portes closes. Le coronavirus lui a volé la vedette, mais l’institution mise sur la résilience. Retour avec Charles Personnaz, son directeur, sur le chemin parcouru et l’avenir de cet établissement unique au monde.

Charles Personnaz Charles Personnaz, à l’école des conservateurs
Charles Personnaz
Quel est l’impact de la crise sanitaire aigüe du Covid-19 sur l’enseignement de l’INP ? L’arrêt a été brutal avec le rapatriement des élèves-conservateurs, alors tous en stage à l’étranger, l’annulation ou le report de la quasi-totalité des chantiers-écoles de la formation continue. Mais grâce à la réactivité de mon équipe, des cours à distance ont très vite été organisés avec une refonte des enseignements. Pour les élèves-restaurateurs, nous privilégions les cours théoriques et la pratique sera reportée à l’automne prochain, à l’exception de la promotion de dernière année dont l’obtention du diplôme est repoussée au mois d’octobre. Les petits effectifs permettent aux élèves de reprendre progressivement l’activité normale sur place. Quant aux admissions, nous avons dû troquer le concours d’admissibilité contre un examen sur dossier. L’enseignement à distance vient de faire un bond considérable et nous réfléchissons aux moyens de le pérenniser, en développant des modules internationaux pour la formation continue, par exemple. En trente ans, le musée a radicalement changé de modèle, de fonctionnement, et parfois même de rôle. L’enseignement diffusé par l’INP est-il encore pertinent face à cette évolution…
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