Vente le
06 mai 2021 - 14:00 (CEST) -
Salle 5 - Hôtel Drouot - 75009
La vente des archives de la créatrice, programmée à Drouot, permet de retracer le parcours, plus complexe qu’il n’y paraît, d’une femme qui a su imposer sa marque au-delà de son travail sur la lingerie, connu du grand public.
Le style de Chantal Thomass ? On pense tout de suite au noir et blanc d’un smoking féminin, au rose poudré d’un boudoir, au vermillon d’un rouge à lèvres, le tout transcendé par une silhouette coiffée au carré, à frange, dont le profil en ombre chinoise devient son logo en 1981. «Chantal Thomass, c’est aussi la création d’une image. Dès le début des années 1980, elle a choisi d’incarner sa marque, c’était pionnier», explique Sylvie Richoux, responsable des collections au Centre national du costume de scène de Moulins, également commissaire de l’exposition monographique marseillaise de 2001. Mais, en 274 pièces d’archive, le rendez-vous du jeudi 6 mai à Drouot, initialement prévu le 5 mars, révèle un univers plus complexe. «La vente va mettre en lumière le travail de prêt-à-porter de Chantal Thomass, qui est moins connu que son travail de lingerie», explique l’expert Didier Ludot, qui ajoute : «Cette vacation va protéger un patrimoine vestimentaire important.» Quant à Alexandre Samson, responsable haute couture et création contemporaine au palais Galliera, il voit dans la créatrice «une femme emblématique de son époque». La naissance d’un style «Robe en pongé de soie peinte à la main, 1967 (180/200 €)» : les premières pages du catalogue ouvrent sur les créations siglées Ter & Bantine, la marque que la créatrice fonde en 1967 avec son fiancé et futur époux, Bruce Thomass. Celui-ci, étudiant aux Beaux-Arts, est l’auteur des tissus peints…
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