Antonio Recalcati, né en 1938 en Lombardie, tourne le dos à l’art informel de ses débuts en arrivant à Paris, où il rencontre Eduardo Arroyo et Gilles Aillaud. Les compères déchoient Marcel Duchamp de son piédestal, et le peintre italien renoue avec une figuration qui regarde parfois vers De Chirico, comme dans cette huile sur toile de 1973, Canto d’amore (73 x 100 cm). Cette œuvre mélodieuse enchantait un amateur à 7 680 €. Elle était l’un des fleurons du programme d’art contemporain proposé à Drouot, salle 5, le 8 février, par Ader.