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Centre Pompidou Shanghai : le soft power français

Publié le , par Caroline Boudehen

Après dix ans de gestation, l’antenne provisoire de l’institution parisienne a été inaugurée le 5 novembre. Après Malaga et Bruxelles, c’est la troisième implantation du Centre à l’étranger, avec un nouveau défi à la clé : préserver son intégrité culturelle.

Studio Anne Denastas et Selina König, Plaza, installation in situ pour le Centre... Centre Pompidou Shanghai : le soft power français
Studio Anne Denastas et Selina König, Plaza, installation in situ pour le Centre Pompidou Shanghai.
© Caroline BOuDEHEN
C’est au cœur du nouveau « corridor culturel » de Shanghai, le quartier dédié à l’art contemporain de la mégalopole et destiné à être le plus grand d’Asie, que la nouvelle antenne provisoire a pris ses quartiers. Elle occupe depuis peu 2  100 des 25  000  mètres carrés du West Bund Art Museum, un édifice flambant neuf signé de l’architecte britannique David Chipperfield. Baptisé « Centre Pompidou  x West Bund Museum Project », un projet d’échange et de coopération a été conclu   pour cinq ans renouvelable  entre l’institution française et le promoteur immobilier West Bund Group, selon le même principe que celui mis en place dans les deux autres villes européennes. Entièrement pris en charge par le West Bund Group, les coûts de fonctionnement annuel sont prévus à hauteur de 2,7  M€, et la redevance annuelle au musée parisien pour l’exploitation de la marque s’élève, quant à elle, à 1,4  M€. Jusqu’en 2024, le partenariat prévoit à Shanghai trois expositions majeures d’une durée de dix-huit mois, ainsi que deux expositions temporaires par an …
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