En attendant l’empaquetage de l’Arc de Triomphe à l’automne 2021, le Centre Pompidou chronique les années parisiennes de ce duo qui ne faisait qu’un et dont le second membre vient de nous quitter.
Port altier, bouche carmin et yeux bleu glacier, une tête tournée de trois quarts regarde dans le vide. Si cette sage huile sur toile trône à l’entrée de l’exposition, c’est qu’elle acte la naissance d’une idylle qui aura, en l’espace d’un demi-siècle, enfanté une vingtaine de superproductions à durée déterminée, dont il nous reste comme une empreinte indélébile couleur fuchsia (les auréoles nimbant les îles de la baie de Biscayne à Miami, en 1983), argent (le Reichstag à Berlin, en 1995) ou safran (les passerelles du lac d’Iseo près de Bergame, en 2016). Et pour cause …
com.dsi.gazette.Article : 15713
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