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Célia Vérot, pour un patrimoine d’avenir

Publié le , par Sarah Hugounenq

Alors que le patrimoine est devenu en quelques années une priorité politique et nationale, la Fondation du patrimoine, qui souffle ses 25 bougies, se refuse au bilan. Sa directrice générale, Célia Vérot, préfère esquisser les nombreux défis à relever.

© Aglaé Bory Célia Vérot, pour un patrimoine d’avenir
© Aglaé Bory
En vingt-cinq ans d’existence, la Fondation du patrimoine a changé de dimension et a fortement accru sa visibilité ces dernières années. Cette croissance se vérifie-t-elle dans votre action ? On constate en effet une dynamique de croissance nouvelle depuis trois ou quatre ans. J’en veux pour preuve le doublement de nos ressources  : alors qu’en 2017 nous travaillions avec 31  millions d’euros, l’an dernier nous en avions 73  millions et cette année autour de 80  millions. Ce montant peut paraître minime en regard des budgets publics consacrés au patrimoine. Mais cela reste significatif pour le patrimoine non protégé, où il manque encore quelques millions pour de nombreux monuments. Je pense à la belle collégiale gothique de Vernon dans l’Eure, qui aurait besoin de 8  millions d’euros, ou à Villefranche-sur-Mer, la citadelle fortifiée du XVIe  siècle des Alpes-Maritimes, qui nécessite 10  millions d’euros pour éviter qu’elle ne s’effondre. Comment expliquer cette dynamique nouvelle  ? Outre l’innovation du Loto du patrimoine –qui a permis de lever 28  millions d’euros en 2020, soit quasi autant que le mécénat à hauteur de 30  millions d’euros, ndlr  –, cela s’explique aussi par une dynamique…
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