L’artiste vénézuélien, né en 1923, poursuit ses recherches sur la couleur, dont il a établi les bases dès 1954. Son atelier parisien ressemble à une ruche, véritable entreprise familiale au service de son art.
L’atelier historique est toujours là, rue Pierre-Semard (Paris IX e ). La devanture est barrée de l’enseigne «Boucherie-Triperie-Volailles», qui rappelle la fonction première du lieu que l’artiste, né à Caracas, a adopté dès 1960, lorsqu’il s’installe définitivement à Paris pour apporter ses idées et «débattre avec les gens de la planète qui étaient alors dans la capitale». À quelques années près, il aurait peut-être choisi New York, mais, lorsqu’il vient pour la première fois à Paris avec sa femme, en 1955, la capitale est encore le centre de l’art. Presque soixante ans plus tard, cet atelier est plutôt réservé aux expérimentations techniques du maestro , comme on l’appelle ici. En effet, il a été nécessaire de s’agrandir, tout d’abord avec un double espace dans la cour (production et restauration) et, depuis deux ans, dans un nouveau lieu situé dans le XVIII e arrondissement. Car l’aventure Cruz-Díez mobilise beaucoup de monde autour de lui : deux personnes pour la restauration, une dizaine pour la production et une autre dizaine pour la documentation, la communication, sans compter la fondation dont la mission est de promouvoir et diffuser…
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