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Bugatti et Ferrari : en scène !

Publié le , par Sophie Reyssat
Vente le 24 mars 2018 - 14:30 (CET) - 5, rue Royale - 77300 Fontainebleau

La Ferrari 512 TR ayant appartenu à Johnny Hallyday, entre 1994 et 1997, ne manquait pas de faire sa star en étant emportée pour 240 000 € par un fan du chanteur, tandis que le public venu nombreux reprenait en cœur l’un des tubes du rockeur (voir Gazette n° 12, page 140) . Avec 360 000 € recueillis, la véritable vedette...

1928, Bugatti type 44, châssis 44646, moteur 402, cabriolet Vanvooren 4 places. Adjugé :... Bugatti et Ferrari : en scène !
1928, Bugatti type 44, châssis 44646, moteur 402, cabriolet Vanvooren 4 places.
Adjugé : 360 000 €

La Ferrari 512 TR ayant appartenu à Johnny Hallyday, entre 1994 et 1997, ne manquait pas de faire sa star en étant emportée pour 240 000 € par un fan du chanteur, tandis que le public venu nombreux reprenait en cœur l’un des tubes du rockeur (voir Gazette n° 12, page 140) . Avec 360 000 € recueillis, la véritable vedette de ce spécial automobiles de collection était pourtant cette Bugatti type 44. Clin d’œil de la spécialité, l’élégant véhicule a appartenu à une autre célébrité du monde de la chanson, en 1928 cette fois : la soprano Simone Berriau. Dans son autobiographie publiée en 1973, cette figure du monde du spectacle, qui participa à plusieurs courses Cannes-Monte-Carlo et Cannes-Saint-Raphaël, avouait s’être «grisée de vitesse» au volant de ses Bugatti… dont la «3 litres racée». Il n’est plus question de cela pour son nouveau propriétaire. En puriste, ce Français a avant tout été séduit par d’autres atouts que le nombre de chevaux sous le capot. L’intérêt du véhicule réside dans le fait qu’il s’agit d’un modèle rare, complet et conforme à son aspect d’origine. La Bugatti a ainsi conservé sa carrosserie d’époque, réalisée par Vanvooren, et peut s’enorgueillir d’un tableau de bord affichant toujours sa montre, son compteur de vitesse, son ampèremètre et sa jauge à essence dans un grand cadran ovale. Un autre mythe automobile prenait la route pour 144 000 € : une Rolls Royce Phantom II de 1930, carrossée façon «huley roadster» aux États-Unis après les années 1960. De trois ans son aînée, une Alfa Romeo 6C 1500 restaurée, dotée d’une carrosserie signée James Young et d’un moteur de type 1750 simple arbre, trouvait preneur pour 121 000 €. Du côté des ancêtres, signalons une La Buire type 8000, fabriquée à Lyon en 1910. Ce coupé de quatre cylindres revêtu d’une carrosserie de type Fiacre, dont la mécanique est à remettre en route, était remarqué pour sa rareté à hauteur de 52 200 €. 

samedi 24 mars 2018 - 14:30 (CET) - Live
5, rue Royale - 77300 Fontainebleau
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