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Bruno Botticelli, défenseur du marché de l’art ancien italien

Publié le , par Olivier Tosseri

Cet antiquaire, spécialiste de sculpture ancienne, est depuis un an à la tête de l’Associazione Antiquari d’Italia. Il lancera en septembre, à Rome, la première édition romaine d’une nouvelle biennale.

Photo courtesy Arrigo Coppitz Bruno Botticelli, défenseur du marché de l’art ancien italien
Photo courtesy Arrigo Coppitz
Quelles sont vos priorités pour affronter la crise de la profession que certains dénoncent en Italie ? Bien que je préfère parler d’évolution de la profession d’antiquaires, il est indéniable que l’on a enregistré rien que pour Florence une baisse de 10  % de leur nombre ces dernières années. Mais parallèlement, il y a de plus en plus d’artisans  – restaurateurs de toiles ou de cadres notamment  – qui travaillent avec les antiquaires. Les plus grands musées internationaux, à commencer par le Metropolitan de New York, font réaliser à Florence les restaurations de leurs œuvres ou les font encadrer. C’est pour cela que j’ai proposé à la Chambre de commerce de promouvoir ce savoir-faire via un portail en ligne de très haute qualité mettant en réseau toutes ces professions. Ce modèle pourrait être appliqué aux autres villes d’art de la péninsule. Il faut par ailleurs absolument mieux faire connaître notre profession. En septembre prochain, au palais Brancaccio à Rome, l’Associazione Antiquari d’Italia organisera la première édition d’une grande biennale rassemblant uniquement des antiquaires italiens. L’événement se déroulera en alternance avec la BIAF (Biennale Internazionale dell’Antiquariato di Firenze,…
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