D’un côté la Venise du Nord, romantique à souhait, de l’autre la côte belge, mélancolique et paisible. Leur point commun ? Chacune lance sa Triennale estivale, au gré d’un parcours convivial plutôt réussi.
Au plat pays, il existe des reliefs que l’on ne perçoit pas au premier coup d’œil : ceux du dynamisme culturel et artistique. Ils prennent forme au gré de divers événements, souvent marquants pour leur richesse et leur variété. Au-delà des grandes mégapoles telles que Bruxelles et Anvers, une ville et une région tirent leur épingle du jeu. Bruges, haut lieu touristique national, avec ses cinq millions de touristes par an, n’a rien d’une morte, selon les interprétations symbolistes de l’écrivain belge Georges Rodenbach (1855-1898). Sa Triennale, dont c’est la seconde édition, nous livre la preuve éclatante d’une énergie créatrice et contemporaine capable de s’immerger dans l’architecture patrimoniale de cette ville-musée. Car il s’agit bien ici d’immersion, le mot étant en totale adéquation avec la thématique choisie : «Liquid City» (ville fluide). Dans une cité entourée d’eau, il s’avérait nécessaire, selon les commissaires Till-Holger…
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