Pour pallier les contraintes que représentent les mesures anti-Covid prises par le gouvernement belge, la foire éclectique Brafa s’invite non pas en ligne, via une « viewing room », mais chez les galeristes participants.
Les organisateurs ont été encouragés dans cette voie alternative par les marchands eux-mêmes, lesquels ont répondu très favorablement à l’invitation qui leur avait été adressée fin octobre. Ainsi, du 27 au 31 janvier, 126 expositions temporaires seront présentées dans autant de galeries, réparties dans trente-sept villes de treize pays. Le site internet de la Brafa demeure un support, mais se tiendra en retrait des enseignes, placées au cœur du projet pour offrir aux amateurs le contact direct avec les marchands, qui avait presque disparu pendant un an. Parmi les 126 participants, onze rejoignent les rangs de la foire pour la première fois : Artimo Fine Arts (Bruxelles), Maurice Verbaet (Knokke), Nao Masaki (Nagoya), Jordi Pascual (Barcelone), Sao Roque – Antiguidades e Galerie de Arte (Lisbonne), Tenzing Asian Art (San Francisco), Waddington Custot (Londres), ainsi que les parisiennes Hadjer et Arts et Autographes, et les amstellodamoises Dr. Lennart Booij Fine Art & Rare Items et Van der Meij Fine Arts. Si la très grande majorité des enseignes inscrites exposent chez elles, certaines seront hébergées chez des consœurs : c’est le cas, à Bruxelles, de Jean Lemaire et Francis Janssens Van der Maelen chez Costermans & Pelgrims de Bigard, de Dr. Lennart Booij Fine Arts & Rare Items chez Huberty & Breyne, ou encore des membres de la CLAM (chambre professionnelle belge de la librairie ancienne et moderne) chez Claude Van Loock et Le Tout Venant. Quant à Adrian Schlag, De Jonckheere et Whitford Fine Art, ils ont opté pour des adresses particulières à Bruxelles, de même que Gokelaere & Robinson et Repetto Gallery, à Milan. D’autres encore orchestreront des expositions collectives.
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