Accessoires et bijoux des grandes maisons de la place Vendôme et de la rue du Faubourg-Saint-Honoré enregistraient, sans surprise, d’excellents résultats.
Portant sur l’épingle le poinçon «FB» du maître orfèvre Frédéric Boucheron (1866-1928), une broche « Rosace » en ors rose, jaune et gris et émail plique-à-jour emportait tous les suffrages, bataillée jusqu’à 31 300 €. À dominantes bleu, rouge, vert turquoise, à décor de volutes et fleurs de lys stylisées et émaillés blanc, sa structure est parsemée et entourée de diamants taillés en rose ; au centre, se détache une perle probablement fine. Ce beau travail français, des environs de 1870-1880 (diam. 4.5 cm, poids brut : 28,2 g), peut être rapproché de celui de Charles Riffault, un émailleur qui œuvrait alors pour Boucheron. Précisons encore que beaucoup de ces bijoux en émaux plique-à-jour ont été récompensés aux Expositions internationales de 1867 et 1878. Plus contemporains, les sacs de la maison Hermès déclenchent toujours autant les passions. En tête de ce palmarès, un modèle « Kelly II sellier » de 32 cm, en veau Epsom noir, avec bijouterie en métal doré et doté de la lettre «T» pour 2015. Numéroté, avec facture, il recueillait 16 651 €. Dans son sillage, le sac à main porté épaule « Kelly sport » en cuir d’alligator vert et agrément en métal doré, à bandoulière, marqué de la lettre «T» pour 1990, changeait de propriétaire pour 12 065 €. Quant au « Birkin» 35 cm en cuir togo écru, avec agrément en métal argenté, numéroté, il a été acheté 10 948 €.