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Blockchain : le marché de l’art attend toujours son miracle

Publié le , par Carine Claude

Réticence des acteurs, nébuleuse des initiatives, verrous techniques… Bien qu’indéniables en matière de sécurisation du commerce de l’art, les bienfaits de la blockchain tardent à se faire sentir. 2020 sera-t-elle l’année de son décollage ?

Crypter et décrypter… Brevetée par Arthur en 1918, la fameuse machine allemande Enigma... Blockchain : le marché de l’art attend toujours son miracle
Crypter et décrypter… Brevetée par Arthur en 1918, la fameuse machine allemande Enigma était réputée offrir «des possibilités presque infinies de cryptage» ; ce modèle était adjugé 48 100 € le 4 avril 2019 à Drouot (vente Aristophil, Ader OVA).
Ils ne jurent que par la blockchain. À  en croire certains, elle serait parée de toutes les vertus  : grâce à elle, adieu les transactions louches et les attributions douteuses. Bien que séduisante, sa définition reste pourtant encore floue pour une bonne partie des acteurs d’un marché de l’art, pas toujours techno-compatibles. Pour autant, la blockchain n’est pas qu’un simple hochet pour start-up de l’industrie de l’art. Rembobinons. Lorsque la crise frappe, en  2008, la confiance dans les institutions financières centralisées s’effondre. Émergent alors les fameuses crypto-monnaies, dont la particularité est de faire appel à la blockchain, une technologie permettant d’enregistrer les transactions dans des registres décentralisés entre plusieurs utilisateurs constitués en réseau. Réputée inviolable, elle s’adapte à n’importe quel type d’échanges commerciaux,…
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