La dernière année du peintre transgressif, incarné par un Riccardo Scamarcio flamboyant : un biopic parfois inégal, qui vaut surtout pour son tableau saisissant de Rome et le travail soigné de sa photographie.
Nous l’avions quitté en 2018 agonisant sur une plage du Latium, sous le crayon du maître de la BD érotique Milo Manara dans un passionnant diptyque ( La Grâce , tomes I et II, éd. Glénat). Le Caravage revient cette fois sur grand écran, incarné par l’acteur d’une beauté ténébreuse Riccardo Scamarcio. Réfugié à Naples après le meurtre de Ranuccio Tomassoni – tué d’un coup d’épée lors d’une rixe –, le peintre espère une grâce papale l’autorisant à remettre les pieds à Rome, où il a été condamné à mort. Ses appuis, dont la marquise Costanza Colonna – interprétée par Isabelle Huppert — , ne suffisent plus à le tirer d’affaire. Au même moment, un inquisiteur – personnage fictif joué par Louis…
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