À l’Arsenal comme au pavillon central, la sélection internationale de la 58e Biennale d’art contemporain, concoctée par le commissaire général Ralph Rugoff, déçoit.
Shilpa Gupta (née en 1976), For, In Your Tongue I Cannot Fit, 2017-2018, installation sonore avec cent enceintes, microphones, texte imprimé et tiges en métal, 58eExposition internationale d’art de Venise, «May You Live In Interesting Times».
Photo Italo Rondinella - Courtesy La Biennale di Venezia
Shilpa Gupta (née en 1976), For, In Your Tongue I Cannot Fit, 2017-2018, installation sonore avec cent enceintes, microphones, texte imprimé et tiges en métal, 58eExposition internationale d’art de Venise, «May You Live In Interesting Times». Photo Italo Rondinella - Courtesy La Biennale di Venezia
C’est désormais une habitude : tous les deux ans, la presse fait état des limites de la Biennale de Venise, voire de la franche déception suscitée par celle-ci. De grand-messe, la manifestation est, hélas, trop souvent devenue kermesse de l’art contemporain. En effet, pour ressortir du lot, le spectaculaire l’emporte parfois sur la justesse ou la pertinence du propos, et c’est la dimension artistique elle-même qui en souffre directement. La 58 e Biennale d’art contemporain de Venise ne fait donc pas exception. Cette année, la déception est largement suscitée par l’ennui ressenti en parcourant notamment les allées de la sélection internationale, dans l’espace de l’Arsenal, mais plus encore dans celui des Giardini. L’accrochage…
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.