À l’occasion de l’exposition présentée à la Maison européenne de la photographie, l’artiste revient sur les dernières années d’une carrière incroyablement riche.
Fille du médiatique commissaire-priseur et de l’académicien Maurice Rheims (1910-2003) – qui avait notamment procédé aux ventes des collections Beistegui (palais Labia, Venise, en 1964), Rothschild (hippodrome de Vincennes, en 1965), Ratziwill (en 1967) et de la bibliothèque René Dreyfus (palais Galliera, Paris, en 1966) –, affiliée par sa mère Lili Krahmer aux Rothschild, sœur de Nathalie – auteur entre autres des Fleurs du silence dédié à leur frère (décédé à l’âge de 33 ans) et du Fantôme du fauteuil 32 consacré à leur père –, Bettina Rheims, née en 1952 à Neuilly-sur-Seine, a baigné très jeune dans le milieu artistique. Ex-mannequin, ancienne galeriste, elle a découvert la photographie grâce à un Rolleiflex offert par son époux. À la fin des années 1970, elle consacre son premier travail à des strip-teaseuses et des acrobates rencontrées dans le quartier de Pigalle. La série, publiée dans le magazine Égoïste, fait rapidement l’objet d’expositions. Dès lors, sa voie est tracée avec la carrière prestigieuse qu’on lui connaît. Bettina Rheims a œuvré auprès des plus grands au point d’avoir…
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