La galerie Talabardon & Gautier, membre fondateur de Fine Arts Paris, est connue pour ses médiatiques découvertes, fruits du travail de deux marchands passionnés. Retour sur une aventure, avec Bertrand Gautier.
Vous n’avez pas un parcours ordinaire pour un marchand d’art… Bertrand Talabardon a une formation beaucoup plus classique que moi : il a étudié à l’école du Louvre et travaillé pendant cinq années comme documentaliste chez Prouté avant d’ouvrir la galerie. Quant à moi, je n’ai jamais été fait pour l’école ! J’ai obtenu mon bac par hasard. J’ai vécu en Afrique mais suis maintenant parisien de cœur, ayant toujours voulu vivre dans cette ville, car j’adore l’architecture. Je suis un véritable autodidacte et ce, dans de nombreux domaines. En réalité, j’ai commencé ma carrière en 1981 comme assistant pour une émission sur TF1, qui s’appelait «Ces chers disparus», sur les acteurs et les personnalités du spectacle. J’avais 23 ans et d’une certaine façon, c’était ma chance. Mon patron s’appelait Denis Derrien : il était impossible, plus personne ne voulait travailler avec lui, mais nous nous sommes bien entendus. Étant donné qu’il déléguait beaucoup, j’ai touché à tout, même au montage. Cela s’est-il finalement révélé formateur pour vous ? Le montage n’est pas très éloigné de ce que l’on fait dans notre métier : il doit être efficace pour donner une information. Cela m’a permis d’acquérir une vision très pédagogique.…
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