Le peintre né en 1931 est le sujet de trois expositions cette saison. l’occasion de s’intéresser à ce représentant majeur de la figuration narrative devenu éveilleur des consciences.
Le phénomène n’aura échappé à personne. La peinture figurative revient en force. Après l’exposition « Les années pop » en 2001 au Centre Pompidou, puis celle consacrée à la figuration narrative au Grand Palais en 2008, un bouquet de manifestations a vu le jour dont « World Goes Pop » à la Tate Modern en 2015. Le musée national d’Art moderne a lancé une série d’expositions dédiées aux représentants de la figuration narrative : Télémaque en 2015, puis Fromanger l’année suivante. 2017 sera celle de Bernard Rancillac, figure majeure de l’exposition fondatrice « Mythologies quotidiennes », en juillet 1964. Par cet événement, dans le sillage agité de la Biennale de Venise, qui saluait un mois auparavant le pop art américain, le musée d’Art moderne de la Ville de Paris démontrait la force et la pertinence des productions françaises. « De là, le souhait de consacrer une nouvelle exposition monographique à Bernard Rancillac, la dernière grande rétrospective datant de 2003 », note Gaëlle Rageot, commissaire de l’exposition « Bernard Rancillac les années pop » (à partir du 18 juin), organisée en partenariat avec le musée de La Poste. « C’est durant ces fulgurantes années que son style se forme d’une série à l’autre : des noirs abstraits aux blancs, qui réintroduisent la figure, aux séries fondatrices qui divisèrent la critique lors de leurs présentations en galerie…
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