L’un des derniers représentants de la génération des grands amateurs des cultures du monde, Jean-Paul Barbier-Mueller, est décédé le 22 décembre dernier dans sa ville de Genève.
Collectionneur infatigable, lettré, conteur, explorateur des formes et des continents : le 4 janvier, en la cathédrale Saint-Pierre, suivant le rite protestant auquel il était attaché, Genève a enterré Jean-Paul Barbier-Mueller, disparu deux semaines plus tôt à 86 ans. «Un esprit est mort», résume l’expert Jacques Blazy, qui fut son élève. «Il a animé un demi-siècle durant le marché de l’art primitif», souligne le commissaire-priseur Jean-Claude Binoche. Début décembre, il acquérait encore un lot à Drouot dans la vente d’art précolombien orchestrée par Alexandre Giquello.…
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