Au musée du Louvre, une exposition originale revisite le genre de la « nature morte ». Riche de sens, elle rassemble également nombre de chefs-d’œuvre, pour le simple plaisir des yeux.
Redonner vie aux « natures mortes », tel est l’objectif de l’ambitieuse exposition imaginée par l’historienne de l’art Laurence Bertrand Dorléac (voir l'article Laurence Bertrand Dorléac, plaidoyer en faveur des choses de la Gazette n° 39 du 6 novembre 2020, page 160), soixante-dix ans après celle de Charles Sterling en 1952, la dernière consacrée au genre. Car l’expression, inventée au XVII e siècle, est bien mal choisie pour désigner un genre qui n’a rien de statique. Au contraire, ces œuvres et les « choses » qu’elles dépeignent ne sont pas muettes. « En les représentant, analyse la commissaire,…
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