Vous rêvez d’être Tintin dénichant la maquette de La Licorne sur un marché aux puces ? Alors, larguez les amarres et découvrez une spécialité qui a le vent en poupe !
Maquette d’instruction d’un vaisseau à 100 canons, vers 1800, acajou, bouteilles (toilettes des officiers), acacia, buis, ébène et laiton, 57 x 71 cm. Paris, Drouot-Richelieu, le 16 mars 2016. De Baecque et Associés OVV. M. Petitcollot. Adjugé : 12 400 €
Maquette d’instruction d’un vaisseau à 100 canons, vers 1800, acajou, bouteilles (toilettes des officiers), acacia, buis, ébène et laiton, 57 x 71 cm. Paris, Drouot-Richelieu, le 16 mars 2016. De Baecque et Associés OVV. M. Petitcollot. Adjugé : 12 400 €
Réaliser des maquettes de bateau des «modèles» comme les appellent les spécialistes n’est pas chose nouvelle. Dans l’Antiquité déjà, les marins construisaient des navires miniatures placés aux côtés des défunts dans leur dernière demeure, au même titre que le mobilier funéraire accompagnant des personnages de haut rang. La portée symbolique, pour ne pas dire ésotérique, d’un tel choix n’est pas sans rappeler le mythe grec de Charon qui, contre une obole, embarque sur son frêle esquif les âmes errantes cherchant à traverser le Styx pour rejoindre la rive des morts. Si cette croyance perdure fort logiquement dans le bassin méditerranéen pendant plusieurs siècles, les pays nordiques ne sont pas en reste. Dans le Jutland par exemple, la partie continentale du Danemark actuel, des archéologues ont découvert des tombes dans lesquelles avaient été placés des petits bateaux taillés dans des feuilles d’or datant du XIII e siècle avant notre ère. Rien à voir, bien sûr, avec les pièces plus récentes que nous rencontrons dans les ventes aux enchères, même si bien des modèles du…
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