Programme spécifiquement français, les Audi Talents Awards fêtent leur première décennie. À cette occasion, la marque s’ancre dans le paysage culturel en ouvrant une galerie éphémère. Rétrospective et perspectives d’un mécénat peu ordinaire.
Les prix en faveur de la création contemporaine sont aujourd’hui légion : du pionnier prix Hugo Boss, en place depuis 1996, au prix Meurice, créé en 2008, sans omettre le prix de la fondation d’entreprise Ricard, instauré en 1999. Aux antipodes du monde artistique, le groupe automobile Audi a toutefois réussi à se frayer une place de choix depuis le lancement de son programme de soutien aux jeunes talents, en 2007. «Les Audi Talents Awards sont aujourd’hui très reconnus, ce qui n’était pas le cas avant, et participent à une reconnaissance globale de mon travail», admet volontiers Benjamin Graindorge, lauréat 2008 dans la section design. La nomination lors de l’édition inaugurale de Cyprien Gaillard (section art contemporain), devenu depuis l’une des mascottes de la création française, semble prémonitoire et inscrit d’emblée le programme dans le caractère visionnaire que la marque souhaite lui insuffler. «À l’époque, nous avions cherché à investir un terrain d’expression comme la culture, qui a une importance toute particulière dans l’Hexagone, et à y transposer les valeurs d’une marque automobile comme Audi», nous confie Sacha Farkas, responsable du programme. Et de poursuivre : «Si le prix a évolué, les valeurs portées à l’époque sont toujours les mêmes : être à l’avant-garde,…
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