Depuis le XVIIe siècle, le dessin naturaliste appelle à l’éveil des sens. Sa fraîcheur toujours réjouit la vue, parle au toucher souvent, et stimule l’odorat, parfois. Une cure de jouvence qui a tout de même un prix …
Nicolas Robert (1614-1685) ou de son atelier, Cacatoès blanc (Cacatua alba), aquarelle et gouache sur vélin, 42,2 x 29,9 cm. Paris, Drouot, 17 mars 2010. Blanchet & Associés OVV. MM. de Bayser. Adjugé : 117 720 €
Nicolas Robert (1614-1685) ou de son atelier, Cacatoès blanc (Cacatua alba), aquarelle et gouache sur vélin, 42,2 x 29,9 cm. Paris, Drouot, 17 mars 2010. Blanchet & Associés OVV. MM. de Bayser. Adjugé : 117 720 €
La collection de vélins du Muséum d’histoire naturelle est un trésor national pieusement conservé à l’abri de la lumière destructrice et des regards indiscrets. Son épopée est relatée à travers un ouvrage magistral, une co-édition Citadelles & Mazenod - Muséum national d’Histoire naturelle, et par la révélation au public de près de 150 aquarelles. Créée au XVII e siècle à l’initiative de Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII, elle va faire éclore dans tout le royaume de France le goût pour la mise en images de la botanique. Plantes rares, oiseaux exotiques et fleurs exubérantes deviennent des sujets de peinture à part entière. À la mort du prince en 1660, ses cinq grands portefeuilles in-folio emplis de vélins sont légués à Louis XIV et entrent dans l’histoire, le Roi-Soleil un peu poussé tout de même par Colbert décidant d’enrichir la collection et d’ouvrir les grilles de ses jardins aux artistes. Royal ! Bien au-delà de leurs qualités picturales, les dessins naturalistes apparaissent comme de véritables «outils» au service de la science, et c’est bien aujourd’hui encore cette spécificité qui les honore…
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