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Artistes de l’ombre, le retour

Publié le , par Diane Loyseau de Grandmaison

Pour déterminer qui, de l’artiste ou de son exécutant, est l’auteur d’une œuvre, la jurisprudence examine avec précision les apports créatifs originaux de chacun.

  Artistes de l’ombre, le retour

 
De Michel-Ange à Raphaël, en passant par Rubens, Rodin et de nos jours Jeff Koons, Damien Hirst ou Takashi Murakami, nombre d’artistes prolifiques ont su s’entourer de collaborateurs talentueux, participant pleinement à la réalisation de leurs œuvres. Qu’ils soient qualifiés d’élèves, de petites mains, d’assistants, de techniciens, qu’ils soient précarisés ou non, un point commun demeure  : les œuvres auxquelles ils collaborent ne sont généralement signées que de la main du maître et divulguées sous son seul nom. Mais, au fil du temps, cet anonymat peut devenir lourd à respecter, pour des artistes de l’ombre en quête de reconnaissance, désabusés par la relation entretenue avec leur mentor, ou simplement désireux de percevoir une rétribution en adéquation avec la valeur et le succès des œuvres auxquelles ils ont collaboré. Et, lorsque la rupture est consommée, se pose la question suivante  : qui est le véritable auteur de l’œuvre et titulaire des droits  ? Son concepteur, son exécutant, les deux  ? Le tribunal judiciaire de Paris a encore été récemment saisi de cette question, lorsque Daniel Druet, sculpteur…
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