Transition écologique, Web3 et intelligence artificielle étaient au cœur des débats de la quatrième édition de The Art Market Day, le 6 décembre dernier au Centre Pompidou. En se focalisant sur les attentes de la génération Z.
Le monde brûle et celui de l’art regarde ailleurs », s’alarmait Guillaume Piens, directeur d’Art Paris. Venu à The Art Market Day en novembre 2021 avec la promesse d’une foire 2022 écoconçue, il faisait le point sur cette expérimentation : « Il y a beaucoup de postures dans l’engagement, de greenwashing, seuls comptent les actes », martelait-il en citant des actions concrètes : « Nous sommes passés de vingt-cinq tonnes de déchets en 2021 à treize en 2022. Nous avons baissé de 37 % la consommation électrique en utilisant uniquement des leds et réemployé douze tonnes de matériaux (coton, moquette, plinthes). Nous avons revu nos services flotte pour les VIP avec des véhicules 100 % électriques, utilisé du mobilier écoresponsable, banni les bouteilles en plastique »… De l’édition 2021 d’Art Paris à celle de 2022, l’empreinte carbone a diminué de 40 %, soit l’équivalent de trois ans de chauffage. Modératrice de cette table ronde « Transition écologique : le marché en action », Marguerite Courtel – cofondatrice du collectif Les Augures qui accompagne le secteur culturel dans ce domaine – rappelait : « À l’heure où se tiennent plus de trois cents foires…
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