Produit phare de la seconde moitié des années 2010, le prêt garanti par des œuvres d’art accumule les mauvaises nouvelles depuis début 2019. De quoi s’interroger sur le présent et le futur d’un marché opaque.
En avril dernier, YieldStreet, une plateforme de gestion financière numérique pour les investissements alternatifs, rachetait Athena Art Finance pour la seule valeur comptable de son portefeuille de prêts. L’opération a jeté un froid dans le secteur de l’ art secured lending – ces prêts gagés sur des œuvres – , considéré il y a quelques années encore comme la grande tendance de l’art en tant qu’actif financier. D’autres entreprises qui offraient ce type de services – comme Borro – ont tout simplement cessé en début d’année d’accepter des œuvres comme garantie de prêts. Qu’est-il donc arrivé à la poule aux œufs d’or des art loans ? Une mode en chasse une autre Tous les dix ans, un nouveau produit fait son apparition dans le secteur de la finance dédiée à l’art. Les années 2000 avaient vu la résurgence des fonds, présentés comme le support d’investissement ultime dans ce domaine… pour découvrir quelques années plus tard que les investisseurs n’étaient pas aussi patients quand leur «collection»…
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