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Art en ligne : nouveaux marchés, nouveaux risques

Publié le , par Sarah Hugounenq

La dématérialisation du marché de l’art a les inconvénients de ses avantages et les avantages de ses inconvénients… Quelques pistes pour une survie en milieu numérique.

  Art en ligne : nouveaux marchés, nouveaux risques
 
L’évolution importante de la sociologie des enchérisseurs, plus habitués à Amazon ou eBay, induit des comportements commerciaux différents qu’il faut anticiper, car cette population est plus encline aux réclamations», lance Bernard Vassy, membre du CVV en introduction d’un des petits déjeuners de l’organisme, dédié aux risques du marché de l’art en ligne. De fait, les ventes dématérialisées entraînent une multiplication des litiges : en 2017, un tiers des demandes au CVV concerne le «Live». «Malgré l’évolution du mode de vente, la typologie des sinistres est inchangée depuis des années : les litiges portent toujours sur le non-respect du prix de réserve, les problèmes de livraison, mandat de vente non signée…», pondère Hélène Hémon, du cabinet de courtage Bayvet Basset. Si le numérique n’a pas bousculé les problématiques des ventes volontaires, il en a dédoublé leur acuité. Sans voir l’objet, les enchérisseurs en ligne sont plus tatillons quant à la description de l’œuvre et son état. La vente à distance, obligeant à l’envoi systématique des objets, a naturellement augmenté les dommages liés au transport. La déconnexion entre estimation et prix de l’adjudication crée plus facilement…
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