Georgina Adam, vedette du journalisme britannique, signe un panorama vertigineux de la face sombre du marché de l’art.
En 2016, à Shanghai, pour l’ouverture du nouveau salon du West Bund Art & Design, quarante serveurs ouvrirent leur ballet en proposant aux trois cent soixante invités de marque des intestins de concombre de mer dans des boules glacées. En fin de soirée, les hôtes pouvaient choisir parmi les serveuses celles appelées à les rejoindre dans leur chambre, pour un pas de danse et un tour de chant. Pour les historiens à venir, les intestins de concombre de mer glacés remplaceront peut-être les langues de flamant rose d’Apicius comme symboles d’une époque de préciosité et de décadence, semblable à celle attribuée à l’Empire romain qui obséda peintres et écrivains au XIX e siècle. C’est dans ces anecdotes vues que Georgina Adam se montre à son mieux. Cette vedette du milieu, qui a collaboré à des journaux aussi prestigieux que le Financial Times ou l’ Art Newspaper , publie un nouvel ouvrage sur les…
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