La foire coréenne montante se présentait sous les meilleurs auspices pour cette huitième édition : internationalisation des exposants, programme alléchant, communication conséquente. Mais le contexte macro-économique n’incitait pas aux réjouissances…
Dans ma jeunesse, un banquier m’a dit : on ne peut rien contre le marché…», nous confiait Baudoin Lebon, qui participe à Art Busan depuis 2013. Un bon résumé de cette huitième édition. Alors que tout était réuni pour une foire de haute volée, les organisateurs comme les galeristes se sont heurtés à un marasme général qui mettait en difficulté la réussite pleine et entière du salon. «La guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis pèse beaucoup ici. Il ne faut pas oublier que 30 % des exportations coréennes partent pour l’empire du Milieu, et notamment pour l’assemblage de produits destinés aux États-Unis», souligne Philippe Tirault, collectionneur français installé depuis plusieurs décennies en Corée. Une nouvelle loi concernant l’imposition sur le revenu a également ralenti la prise de décision.…
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