Le 25 février, Art Basel organisait une conférence pour tenter de comprendre comment les professionnels de l’art faisaient face aux nouvelles réglementations anti-blanchiment des deux côtés de l’Atlantique.
Un an après, l’heure est toujours à l’adaptation. Depuis janvier 2020, la directive européenne dite « 5 e directive antiblanchiment » s’applique aux professionnels du marché de l’art de l’Union, Royaume-Uni compris. Alors que les Européens cherchent toujours leurs marques, les échos de cette nouvelle réglementation destinée à lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme impactent désormais les États-Unis. Pour s’aligner sur la nouvelle législation européenne, le département du Trésor américain a émis en octobre 2020 un avis à destination des acteurs du marché de l’art étasunien. Avec lui, une cohorte d’interrogations anime les professionnels américains, qui, contrairement à leurs confrères européens, sont peu habitués à l’intrusion des États dans leurs pratiques commerciales. Des deux côtés de l’Atlantique, les professionnels doivent donc s’adapter aux changements induits par la mise en application des Anti-Money Laundering (AML). L’occasion était saisie par Art Basel de s’attaquer à ce sujet complexe lors d’une conférence en ligne le 25 février dernier. Sous la houlette de Noah Horowitz, son directeur Amérique,…
com.dsi.gazette.Article : 23220
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.