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Art Basel plonge en apnée dans l’AML

Publié le , par Carine Claude

Le 25 février, Art Basel organisait une conférence pour tenter de comprendre comment les professionnels de l’art faisaient face aux nouvelles réglementations anti-blanchiment des deux côtés de l’Atlantique.

Art Basel à Miami Beach, 2019. © Art Basel  Art Basel plonge en apnée dans l’AML
Art Basel à Miami Beach, 2019.
© Art Basel
Un an après, l’heure est toujours à l’adaptation. Depuis janvier 2020, la directive européenne dite « 5 e   directive antiblanchiment » s’applique aux professionnels du marché de l’art de l’Union, Royaume-Uni compris. Alors que les Européens cherchent toujours leurs marques, les échos de cette nouvelle réglementation destinée à lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme impactent désormais les États-Unis. Pour s’aligner sur la nouvelle législation européenne, le département du Trésor américain a émis en octobre  2020 un avis à destination des acteurs du marché de l’art étasunien. Avec lui, une cohorte d’interrogations anime les professionnels américains, qui, contrairement à leurs confrères européens, sont peu habitués à l’intrusion des États dans leurs pratiques commerciales. Des deux côtés de l’Atlantique, les professionnels doivent donc s’adapter aux changements induits par la mise en application des Anti-Money Laundering (AML). L’occasion était saisie par Art Basel de s’attaquer à ce sujet complexe lors d’une conférence en ligne le 25  février dernier. Sous la houlette de Noah Horowitz, son directeur Amérique,…
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