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Art Basel : Off

Publié le , par Pierre Naquin

À Bâle, les temps sont durs pour les foires off. Si Art Basel Miami Beach permet aux événements alternatifs de vivre, la version européenne est beaucoup plus hégémonique. Tour d’horizon d’un format en nécessaire évolution.

Yoshiyuki Ooe, Souvenir Jacket (2018). Tezukayama Gallery sur Volta.  Art Basel : Off
Yoshiyuki Ooe, Souvenir Jacket (2018). Tezukayama Gallery sur Volta.
PHOTO Takeshi Asano.
Avant même d’arriver en Suisse, il était clair que 2018 serait difficile pour les foires off. La plupart d’entre elles n’ont annoncé leurs participants que quelques semaines   parfois quelques jours  avant leur ouverture et, pour certains événements, il n’était même pas certain qu’ils se tiendraient effectivement. Design Miami dont le groupe MCH, l’organisateur d’Art Basel, est actionnaire bénéficie depuis toujours d’un traitement de faveur. Installé dans le Messeplatz, il profitait cette année d’un accès direct supplémentaire depuis les étages d’Unlimited. Hélas, malgré cela, le reproche de la plupart des exposants restait entier : pas assez de visiteurs. Mais, pour ces derniers, la foire n’en était que plus agréable, d’autant que, comme chaque année, les galeries avaient fait des efforts importants, comme sur le stand de la galerie Downtown, où François Laffanour offrait un espace très ouvert consacré à Charlotte Perriand et à son lien avec le japonisme. La galerie new-yorkaise Cristina Grajales concevait le sien autour de la notion de texture. Elle vendait ainsi un tapis de métal de chez Hechizoo pour 30 000 $ et un ottoman de Betil Dagdelen pour 18 000 $, mais notait toutefois «  l’absence de collectionneurs, de décorateurs et de consultants américains  ». L’autre foire très attendue est bien sûr Liste, installée dans son bâtiment atypique si…
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