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Arne Glimcher, Pace ou la religion de l’art

Publié le , par Pierre Naquin

Fondateur de la galerie Pace, mais aussi producteur et réalisateur de cinéma, Arne Glimcher, de passage à Paris, revient sur son parcours, l’évolution du marché et la place de l’art dans notre société.

Arne Glimcher avec l’artiste James Turell (à droite).PHOTO : DAVID X PRUTTING/BF... Arne Glimcher, Pace ou la religion de l’art
Arne Glimcher avec l’artiste James Turell (à droite).
PHOTO : DAVID X PRUTTING/BFA.COM
Les galeries Pace sont présentes dans le monde entier : New York, Pékin, Paris… J’adore Paris. Vous savez, j’aime réellement l’art depuis que je suis tout petit. Et lorsqu’on s’intéressait alors à l’art, il fallait venir à Paris, comme lorsqu’on souhaitait ouvrir une galerie  j’ai ouvert la mienne à Boston il y a cinquante-six ans. Vous pouviez acheter un petit Giacometti à la galerie Maeght ou chez Claude Bernard. La capitale était tellement vibrante ! L’histoire du modernisme s’est écrite ici, et je suis devenu un apôtre du modernisme ! Paris a connu un autre grand moment après-guerre avec Dubuffet, l’un des plus grands artistes du XX e  siècle. Si vous regardez ses œuvres et celles de Giacometti réalisées juste à la fin de la Seconde Guerre mondiale, n’est-ce pas ce à quoi ressemblaient les hommes : écrasés, étirés, griffonnés ? Aujourd’hui, vous vous intéressez beaucoup à la création chinoise… Je pense qu’il y a plus de choses nouvelles et fortes en Chine aujourd’hui qu’il n’y en a dans le reste du monde. Je m’y suis rendu pour la première fois en 1983. J’ai tout de suite été enchanté. À l’époque, il n’y avait pas…
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