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Arles, cinquante ans de rencontres

Publié le , par Sophie Bernard

À l’occasion de sa 50e édition, le doyen des festivals de photographie se raconte dans deux ouvrages et une exposition présentant un florilège de sa collection et de ses archives.

Lucien Clergue (1934-2014), Arlequin, 1955.  Arles, cinquante ans de rencontres
Lucien Clergue (1934-2014), Arlequin, 1955.
En cinq décennies, les Rencontres d’Arles ont accueilli les principales figures mondiales de la photographie, et révélé de nombreux talents. Du noir et blanc à la couleur, du standard 30  x  40  cm aux très grands formats, du regard humaniste aux écritures plasticiennes, de l’argentique au numérique, des accrochages aux installations, le festival s’est fait au fil du temps le reflet de l’évolution de cette expression. Pourtant, lorsque à la fin des années  1960 Lucien Clergue le photographe, Michel Tournier l’écrivain et Jean-Maurice Rouquette l’historien ont l’idée d’exposer des tirages photographiques, cela paraît tout simplement fantasque. Quant à créer une manifestation dédiée au médium, c’est une gageure. Cette 50 e   édition a suscité une prise de conscience et a incité les organisateurs à réaliser un travail d’identification et de classement de la collection du festival, ainsi que de ses archives comptant 300  000  documents qui s’entassaient depuis des décennies au bureau des Rencontres à Arles  : «Nous avons été étonnés de constater que cette collection, conservée au musée  Réattu depuis les années  1970, totalisait plus de 3  300  pièces», explique Sam Stourdzé, directeur de la manifestation depuis cinq  ans. Forcément hétéroclite, car reflet de la programmation de celle-ci, elle s’est enrichie au fil des éditions et au gré de…
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