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Aristophil, opus IV. Sept ventes, huit catalogues, 45 préemptions et plus de 11 M€ de produit vendu

Résultat 169 000 EUR
Publié le , par Anne Doridou-Heim
Les beaux-arts avançaient en premier et avec 5 126 572 € obtenaient le plus haut total de cette nouvelle session de ventes, délibéremment printanière. Il faut dire que les signatures apposées étaient particulièrement tentantes. Celle de Vincent Van Gogh (1853-1890) se retrouvait sur un dessin au crayon de 1890, un Champ...
Napoléon Bonaparte (1769-1821), L.A.S., «BP», quartier général Milan, 28 floréal IV... Aristophil, opus IV. Sept ventes, huit catalogues, 45 préemptions et plus de 11 M€ de produit vendu
Napoléon Bonaparte (1769-1821), L.A.S., «BP», quartier général Milan, 28 floréal IV (17 mai 1796), à sa femme Joséphine, «La citoyenne Bonaparte rue Chanterelle {sic} no 6 Paris», une page in-folio, cachet de cire rouge (brisé, petite déchirure marginale par bris de cachet). Jeudi 4 avril, salle 6 - Drouot-Richelieu. OVA - Ader. M. Bodin.
Adjugé : 169 000 
Les beaux-arts avançaient en premier et avec 5  126  572  € obtenaient le plus haut total de cette nouvelle session de ventes, délibéremment printanière. Il faut dire que les signatures apposées étaient particulièrement tentantes. Celle de Vincent Van  Gogh  (1853-1890) se retrouvait sur un dessin au crayon de 1890, un Champ de blé fermé par un mur - coin de la clôture derrière l’hospice Saint-Paul . Une feuille assez émouvante puisque exécutée lors de son séjour d’un an dans cet hôpital psychiatrique (du 3  mai 1889 au 16  mai 1890), au cours duquel il allait peindre des toiles emblématiques telles que  La Nuit étoilée , les Iris … Pierre Auguste Renoir  (1841-1919) a toujours affirmé qu’admirer la nature était ce qu’un artiste pouvait faire de mieux. Il l’exprimait ici dans une Femme en rose dans un paysage à Cagnes , récompensée de 494  000  €, et dans Le Village de Cagnes vu de la terrasse des Collettes , à hauteur de 455  000  €. Le Bassin d’Henri Martin  (1860-1943), reproduit en ouverture de l’«Événement» de la Gazette du 22  mars (n°  11, page  14) consacré à cette nouvelle salve, retenait la plus haute enchère de la journée, à 520  000  € loin tout de même des 929  400  € dépensés pour l’acquérir lors de la dispersion à Rennes, en 2012, de la collection Paul Riff. Les tableaux et dessins étaient associés aux écrits d’artistes de la même époque. Les institutions entraient en jeu. Le musée Bonnard préemptait en quatre lots quinze  lettres autographes de son artiste (6  370  € l’ensemble), l’INHA, des documents manuscrits de l’abbé Morel (104  €), de Charles Camoin (910  €) et d’Eugène Delacroix (3  120  €), et le Centre Pompidou intervenait pour enrichir le fonds de la bibliothèque  Kandinsky de deux lettres du peintre russe à l’origine de l’abstraction (6  240 et 3 …
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