La 37e édition de la foire internationale d’art contemporain espagnole s’est déroulée avec un succès certain. Mais l’événement, encombré par un programme d’expositions desservant ses ambitions, est surtout à un tournant de son histoire.
Pendant près d’une semaine durant la fin du mois de février, de nombreuses institutions culturelles de Madrid ont accueilli des expositions explorant le thème officiel de la 37 e édition d’Arco : «le futur», ou ce que les artistes conçoivent comme tel. Ainsi, le musée Thyssen-Bornemisza présentait une installation vidéo de l’artiste britannique John Akomfrah. Coproduite par les fondations TBA21 (Thyssen-Bornemisza Art Contemporary, Vienne) et Parley for the Oceans, qui initie des collaborations entre des artistes, des explorateurs et des chercheurs pour la préservation des océans, elle plongeait le spectateur dans un flux d’archives documentaires historiques (colonialisme, flux migratoires, racisme…) et des images filmées dans des paysages naturels en proie à la pollution et à la déforestation. Au centre d’art La Casa Encendida de la fondacíon Montemadrid, dédiée aux actions solidaires en matière d’éducation, des…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.