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Antoine de Galbert, une envie de légèreté

Publié le , par Éric Jansen

Collectionneur et mécène atypique, le fondateur de la Maison rouge en tourne la page, après quatorze ans d’activité. Sa dernière exposition s’intitule «L’envol». Tout un symbole.

Antoine de Galbert Antoine de Galbert, une envie de légèreté
Antoine de Galbert
© Mathilde de Galbert
En juin 2004, il faisait sensation en ouvrant la Maison rouge, fondation privée dédiée à la création contemporaine. Au rythme de trois expositions par an, cet espace de 1 300 mètres carrés situé près de la Bastille, à Paris, a rapidement trouvé son public, au grand étonnement d’Antoine de Galbert, qui n’avait d’autre ambition que de montrer ce qu’il aimait, sans se soucier de mode ou de marketing… Preuve que son goût, sa personnalité, son œil de collectionneur en touchaient plus d’un. Mais aujourd’hui, avec la même liberté, il décide de mettre un terme à cette aventure. Votre prochaine exposition, la dernière, s’intitule «L’envol». Sans doute n’est-ce pas un hasard ? Non, bien sûr. Avec les commissaires Barbara Safarova, Aline Vidal et Bruno Decharme, nous avons imaginé une exposition qui traite du rêve de voler. Ce vaste projet réunit cent trente artistes. Ce qui nous intéresse, c’est le désir de se lancer dans l’inconnu, de s’arracher aux pesanteurs et non le vol en lui-même, parce qu’on sait qu’on ne s’envolera jamais. Certains peuvent y voir mon envie de changer de vie. Mais il y a des surprises, de l’humour, comme cette sorcière sur son balai qui s’écrase contre un mur ! Nous voulions que cela soit triste et drôle à la fois. Icare aussi finit mal… Tout le monde sait qu’on va tous y passer et…
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