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Anne-Marie Gillion Crowet : «J’aime organiser la beauté»

Publié le , par Éric Jansen

Collectionneuse insatiable et éclectique, elle s’est prise de passion pour l’Art nouveau, avant de se tourner vers l’art contemporain et les arts premiers.

Anne-Marie Gillion Crowet Anne-Marie Gillion Crowet : «J’aime organiser la beauté»
Anne-Marie Gillion Crowet
© Éric Jansen
À Bruxelles, elle est une figure incontournable de la vie mondaine, mais aussi culturelle. Car la baronne Anne-Marie Gillion Crowet est une collectionneuse passionnée, aux goûts éclectiques, voire encyclopédiques. Vivre entourée de beauté est son unique moteur, aidée en cela par son mari Roland, soutien inconditionnel. À 16 ans, elle pose pour Magritte, avec lequel elle devient amie. Jeune mariée, elle commence une collection art nouveau, enchaîne avec l’art contemporain, les arts premiers, les bijoux berbères. Ses nombreuses maisons prennent des allures de cabinets de curiosité, quand elle n’achète pas une ancienne moutarderie dans les faubourgs de Bruxelles pour la transformer en musée privé. Aujourd’hui, un magnifique livre présente sa dernière passion : les objets naga. Si sa fantaisie est réelle, sa boulimie et son perfectionnisme le sont tout autant. À quand remonte ce goût de la collection ? Un jour, ma mère m’a offert un vase de Gallé, en me disant que je devais collectionner, des cendriers, des boîtes d’allumettes, n’importe quoi ! Elle collectionnait les porcelaines de Tournai et les pots de Jersey… J’ai commencé par les pâtes de verre, Gallé, Daum, Décorchemont, puis j’ai attrapé le virus : Majorelle, Horta, Mucha, Delville… Dans les années 1970, ce n’était pas à la mode, et on pouvait…
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