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Ana Chiclana une galeriste espagnole au service des Flandres

Publié le , par Anne Doridou-Heim

Sa participation à Paris Tableau Brussels nous invite à une réflexion sur la persistance des liens historiques et culturels entre les deux royaumes. Conversation, sous le signe de la spontanéité.

© Lucia Chiclana Ana Chiclana une galeriste espagnole au service des Flandres
© Lucia Chiclana
Rare femme dans un milieu très masculin, elle a réussi en quinze ans à inscrire son empreinte dans le marché de l’art ancien et a poursuivi son chemin avec beaucoup de détermination. Ana Chiclana ouvre une galerie à Madrid en 2003, consciente qu’une place de choix est à prendre dans l’univers de la peinture ancienne. Tout en manifestant un grand intérêt pour les tableaux espagnols, elle travaille notamment sur les écoles du Nord, les échanges soutenus entre les Flandres et l’Espagne aux XVI e  et XVII e  siècles ayant généré de nombreuses collections. Elle installe dans la foulée un bureau à Paris, pour diffuser auprès de la clientèle française le goût de la peinture de son pays, peu exprimé chez ses confrères. Un milieu familier, Ana Chiclana ayant étudié dans une école de commerce parisienne consacrée au marché de l’art, puis complété cette formation avec des études d’histoire de l’art, pour se spécialiser dans le dessin, sa première passion. Mais c’est en intégrant des bureaux d’expertise et de grandes galeries, en multipliant les expériences, qu’elle découvre véritablement le métier…
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