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Amyn Aga Khan, tout pour le XVIIIe

Publié le , par Alexandre Crochet

Grand mécène, avec sa famille, du domaine de Chantilly, ce prince à l’exquise courtoisie, amoureux de la France, siège aussi dans la commission sélectionnant les galeries présentes à la Biennale Paris. Entretien.

© AKDN/Cécile Genest Amyn Aga Khan, tout pour le XVIIIe
© AKDN/Cécile Genest
Qu’est-ce qui vous a décidé à faire partie de la commission de la Biennale et que retenez-vous de votre participation ? C’est la deuxième fois que j’y prends part, j’y participe donc depuis sa création en 2016. Je suis très attaché à ce que la Biennale soit un succès et, par ailleurs, ceux qui m’y ont invité sont des amis, dont le précédent président de la commission, Henri Loyrette. La Biennale est le seul événement de ce genre et de ce niveau en France. Il est naturel qu’un pays dont l’art et la culture rivalisent avec ceux de toutes les autres nations et qui, de surcroît, dispose d’un si grand nombre d’antiquaires, organise une Biennale dans un lieu exceptionnel comme le Grand Palais. Il y aura, cependant, sans doute des choses à revoir. Il faudrait que les organisateurs fassent la liste des antiquaires et autres exposants étrangers qui ne viennent pas ou plus. La Biennale doit être certes française, mais aussi internationale, car la France, et sa culture, a un rayonnement mondial. Elle demeure d’ailleurs une source formidable d’objets et de collections, il n’y a qu’à voir le nombre, et la qualité, de pièces vendues aux enchères par les maisons anglo-saxonnes à Londres ou à New York, ainsi qu’ici, en provenance de sources françaises ! Or,…
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