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Alexis Pentcheff, lumières de Provence

Publié le , par Christophe Dorny

La jeune galerie marseillaise spécialisée dans les artistes ayant travaillé dans le sud de la France a su se faire un nom au-delà de la Provence et de nos frontières. Tour d’horizon, à l’occasion de ses dix ans d’existence. Bon anniversaire !

Alexis Pentcheff dans sa galerie au 131, rue Paradis, dans le 6e arrondissement de... Alexis Pentcheff, lumières de Provence
Alexis Pentcheff dans sa galerie au 131, rue Paradis, dans le 6e arrondissement de Marseille.
© Juliette Guidoni
Lorsque Alexis Pentcheff a ouvert, à 28 ans, sa galerie rue Paradis à Marseille, il était bien conscient que rien n’était gagné. Il a su, avec son épouse Giulia, fidéliser une clientèle, faire évoluer son offre et créer, dans les 400 mètres carrés de son espace, un véritable lieu de rencontre pour les amateurs d’art de la cité phocéenne et d’ailleurs. Vous êtes, en France et à l’étranger, la galerie de référence de l’école provençale en peinture. Quelle est votre appréciation de ce marché ? Alexis Pentcheff. Il y a dix ans, quand on a ouvert la galerie, on a démarré avec nos peintres provençaux, les artistes locaux du XIX e  siècle. Cela nous a aidés à grandir, mais nous n’avons pas vu venir la baisse de ce marché… Lorsqu’on avait une vue du port de Marseille par Jean-Baptiste Olive entre les mains, un sujet emblématique par excellence, le choix de l’acquéreur était immense ; maintenant, c’est plus dur. Aujourd’hui, cette école provençale représente seulement 5 % de notre chiffre d’affaires, mais on ne lâchera jamais complétement ce marché, parce qu’on a démarré avec lui et que l’on aime ses artistes. Même punition pour Adolphe Monticelli ? A. P. Monticelli est un cas très particulier. Si vous me demandez quel est le peintre dont les…
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