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Alexandre Biaggi, en phase avec le marché

Publié le , par Éric Jansen

­­­­À l’occasion de sa nouvelle exposition, ce grand marchand des arts décoratifs du XXe revient sur son parcours et son activité, entre Internet, maisons de ventes et édition, Ou comment être antiquaire au XXIe siècle.

Lampadaire Panthéon de Mauro Fabbro, chaise Klismos et table de Robsjohn-Gibbings.... Alexandre Biaggi, en phase avec le marché
Lampadaire Panthéon de Mauro Fabbro, chaise Klismos et table de Robsjohn-Gibbings.
photo : Éric Jansen
À 24 ans, il voulait être commissaire-priseur. Après une maîtrise de droit à Assas et trois années de stage, il obtenait son diplôme et, finalement, renonçait… «J’ai brusquement senti que ce n’était pas pour moi. J’adorais l’ambiance de Drouot, j’étais passionné par les objets, mais au fond ce qui m’amusait, c’était acheter plutôt que vendre !» Alexandre Biaggi devient donc marchand et fait ses premières armes aux Puces, avant de s’installer en 1989 dans une petite galerie rue Jacob. Il y présente quelques meubles et objets du XIX e  siècle, mais déjà, surtout, les créateurs des années 1940 pour lesquels il a un attachement quasi sentimental : Jean-Michel Frank, Emilio Terry, André Arbus , Gilbert Poillerat, Serge Roche. La  mode le rattrape et assure son succès. En  1996, il peut s’offrir un bel espace rue de Seine. Le mobilier devient plus important, plus précieux. Alexandre Biaggi y glisse progressivement des pièces de designers italiens et américains des années 1950. Une nouvelle fois en avance sur la tendance. Puis, il y a une dizaine d’années, il commence à éditer quelques créateurs contemporains : Hervé Van der Straeten, Patrice Dangel, Mattia…
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