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Alain-Dominique Perrin, un homme de conviction

Publié le , par Caroline Legrand

À la tête du conseil stratégique du groupe Richemont, président de la fondation Cartier et du jeu de Paume, Alain-Dominique Perrin est un homme occupé. Entre deux avions, il a accepté d’entrer à la Commission Biennale. Sans langue de bois.

Alain-Dominique Perrin. Alain-Dominique Perrin, un homme de conviction
Alain-Dominique Perrin.
© 2018 Cartier et Compagnie SNC. Tous droits réservés
Quel est votre rôle depuis deux ans au sein de la commission Biennale ? J’ai un rôle de conseil et d’ami. Je ne suis pas administrateur, mais conseiller. L’important, ce sont les règles d’éthique. Face à Mathias Ary Jan, Anisabelle Berès ou Benjamin Steinitz, les membres du conseil du SNA, nous, les huit membres de la commission, donnons notre opinion sur les grandes orientations de la Biennale et faisons des recommandations. Nous venons de mondes différents  : pour moi, celui de la joaillerie, celui de la décoration pour Jacques Garcia, celui de la télévision pour Jean-Louis Remilleux, qui est le producteur de Stéphane Bern, ou celui de l’industrie pour Christian Langlois-Meurinne. Chacun offre donc son expérience personnelle, mais également son goût pour les arts, car nous sommes tous des collectionneurs, et tout particulièrement le prince Amyn Aga Khan. Pour ma part, j’ai insisté sur le rôle du vetting. Il doit être irréprochable, plus encore que partout ailleurs, en particulier dans cette atmosphère de doute liée aux affaires de faux ayant entaché certains antiquaires. Je leur ai dit que j’acceptais de participer à cette assemblée seulement si j’étais sûr qu’ils jouaient le jeu de la transparence absolue et de l’authentification des pièces. Je suis quelqu’un d’honorable, j’y mets donc un point d’honneur. L’année dernière déjà, le vetting a été intransigeant, et je vous assure que cela va continuer cette année. Qu’est-ce qui vous a poussé à entrer dans cette commission ? J’ai été antiquaire très longtemps. Dans ma jeunesse, j’ai vécu ce métier avec beaucoup de bonheur, mais j’ai aussi découvert ses «combines». Je ne les ai jamais appliquées,…
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