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Agnès Varda, rayon de soleil de 89 printemps

Publié le , par Dimitri Joannides

La réalisatrice oscarisée l’an dernier, figure de proue de la nouvelle vague, qui se définit aujourd’hui comme une « vieille cinéaste et jeune artiste », nous reçoit à l’occasion de son exposition à Paris.

© Courtesy Galerie Nathalie Obadia, Paris/Brussels Agnès Varda, rayon de soleil de 89 printemps
© Courtesy Galerie Nathalie Obadia, Paris/Brussels
En franchissant les portes de la galerie Nathalie Obadia dans le Marais, et après avoir franchi une spectaculaire arche constituée d’une cinquantaine de boîtes à bobines de film 35 mm, le visiteur stupéfait découvre… une verrière sous une verrière ! Sous l’éclairage zénithal de la galerie, plantée en pleine lumière, juste au centre de l’espace, la serre du long métrage Le Bonheur , réalisé par Agnès Varda en 1964, invite à un voyage sensible au cœur d’une certaine histoire du 7 e  art. Pour l’occasion, l’artiste a construit une «cabane de cinéma» abritant des tournesols et dont parois et verrières sont recouvertes des pellicules originales de son premier film, tourné en couleurs il y a plus d’un demi-siècle. Mémoire(s) de cinéma Les plus connaisseurs captent du premier coup d’œil les scènes marquantes. «Lorsque je suis dans la verrière, j’ai vraiment l’impression d’habiter le cinéma», confie Agnès Varda tout en fredonnant l’air de Mozart du générique de son film, dont quelques extraits sont diffusés…
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