Gazette Drouot logo print

Agnès Benayer et Henri Loyrette: regards croisés sur l’Année France-Corée

Publié le , par Stéphanie Perris

Le 130e anniversaire des relations diplomatiques bilatérales offre l’opportunité de découvrir l’infinie richesse de la culture et des arts coréens. Découvertes…

Agnès Benayer. DRHenri Loyrette. © 2010 MusÉE du Louvre/ Didier Plowy Agnès Benayer et Henri Loyrette: regards croisés sur l’Année France-Corée
Agnès Benayer. DR

Henri Loyrette. © 2010 MusÉE du Louvre/ Didier Plowy
Initiée en septembre 2015 à l’occasion du 130 e  anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays, l’Année France-Corée a irrigué le territoire français d’une pléiade de manifestations, près de deux cents événements mettant à l’honneur la culture coréenne dans toute sa diversité. En mars dernier s’ouvrait l’Année de la France en Corée, dont les célébrations perdureront jusqu’en décembre 2016. Henri Loyrette, président du comité d’organisation, ainsi qu’Agnès Benayer, commissaire générale, ont accepté pour la Gazette Drouot de revenir sur cette riche programmation. Une présidence que l’ancien directeur des musées d’Orsay et du Louvre assume avec un plaisir non déguisé… Selon vous, pourquoi la Corée fascine-t-elle ? Henri Loyrette : Pour nous, la Corée est toujours une découverte. C’est une nation qui, sur le plan de la création, a émergé plus récemment que la Chine et le Japon. Je rappellerai qu’après la guerre de Corée et pendant des années, ce pays a été l’un des plus pauvres du monde. Sa résurgence économique, mais aussi intellectuelle et artistique, force le respect. On ne peut qu’être admiratif de la ténacité des Coréens et de leur façon d’aborder le monde contemporain, d’y trouver leur place. Agnès Benayer : Un Coréen ne dira jamais «mon pays», mais «notre pays». Ce sens du collectif, associé à une capacité de travail, lui permet aujourd’hui d’être une grande puissance économique. C’est un pays d’un courage incroyable, avec une très forte identité culturelle, qui, par exemple, a inventé au XV e  siècle un alphabet pour s’affranchir des lettrés chinois.…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous