En proclamant que les masques et fétiches de nos musées pourraient retourner en Afrique, Emmanuel Macron a touché à un tabou absolu : l’inaliénabilité des collections publiques. Sa déclaration a pu paraître lancée à l’emporte-pièce, elle n’est pas sans précédent. On pourrait citer les cas de la Vénus hottentote, des têtes...
En proclamant que les masques et fétiches de nos musées pourraient retourner en Afrique, Emmanuel Macron a touché à un tabou absolu : l’inaliénabilité des collections publiques. Sa déclaration a pu paraître lancée à l’emporte-pièce, elle n’est pas sans précédent. On pourrait citer les cas de la Vénus hottentote, des têtes maories, des œuvres confrontées à la spoliation nazie ou des manuscrits coréens. Décrivant des protocoles et rites funéraires de la cour sous la dynastie Joseon, 297 volumes remontant au XVIII e siècle, certains enluminés, avaient été pillés lors…
com.dsi.gazette.Article : 6255
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