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Afrique : du pillage à l'échange

Publié le , par Vincent Noce
En proclamant que les masques et fétiches de nos musées pourraient retourner en Afrique, Emmanuel Macron a touché à un tabou absolu : l’inaliénabilité des collections publiques. Sa déclaration a pu paraître lancée à l’emporte-pièce, elle n’est pas sans précédent. On pourrait citer les cas de la Vénus hottentote, des têtes...
  Afrique : du pillage à l'échange
 
En proclamant que les masques et fétiches de nos musées pourraient retourner en Afrique, Emmanuel Macron a touché à un tabou absolu : l’inaliénabilité des collections publiques. Sa déclaration a pu paraître lancée à l’emporte-pièce, elle n’est pas sans précédent. On pourrait citer les cas de la Vénus hottentote, des têtes maories, des œuvres confrontées à la spoliation nazie ou des manuscrits coréens. Décrivant des protocoles et rites funéraires de la cour sous la dynastie Joseon, 297 volumes remontant au XVIII e  siècle, certains enluminés, avaient été pillés lors…
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