Alors que les bombardiers américains survolaient la péninsule, signal destiné à la Corée du Nord, Séoul célébrait, elle, l’art contemporain. Retour sur une édition quelque peu particulière…
La KIAF est, avec la Biennale de Busan, la vitrine de la Corée du Sud pour l’art contemporain. Cinq jours d’une énergie folle à célébrer la création et à placer les artistes coréens sur la scène mondiale de cette étrange «industrie». Sauf que… cette année, l’imprévisible président des Etats-Unis d’Amérique prononçait son premier discours à l’ONU. Un speech , on l’a vu, tout en subtilité, finesse et bienveillance… Résultat : le lendemain, la foire coréenne ouvrait sous tension. Uli Sigg, collectionneur renommé à l’humour helvète, nous confiait d’ailleurs quelques jours avant son départ : «Je me rends en Corée, du moins si le pays existe encore… » Ambiance ! L’édition 2016 avait pourtant été un franc succès. De nombreuses ventes. Des exposants ravis. Tout se présentait au mieux pour cette rentrée 2017.…
com.dsi.gazette.Article : 7186
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.